Eppur si muove Réponse à Une lecture critique de la Matérielle par Théorie Communiste
§ 2 – Face à la violence de l’attaque, pour répondre à ces questions, il faut d’abord mettre à jour les présupposés théoriques qui permettent cette entreprise et la rendent inévitable pour Théorie Communiste. Cela oblige à un retour en arrière, à revenir sur ce qui « a fait » cette théorie qui « fait ses preuves » « depuis 25 ans » (dixit mon lecteur § 27) et l’amène aujourd’hui à se prendre pour l’achèvement de la théorie de la révolution communiste en ce siècle. Je répondrai donc à cette attaque en plusieurs fois.
1. CE FRAGMENT DÉRISOIRE DU TEMPS QU'IL AVAIT RÉUSSI À FAIRE SIEN… (*) § 3 – Très tôt, Théorie communiste a compris les risques inhérents à la systématicité spéculative hégélienne comme auto–déploiement de la totalité qui retourne en soi in fine, et s’est livrée à la critique de l’Arc historique de l’aliénation et de l’odyssée du Travail et/ou de l’Homme. C’est là son principal mérite par rapport au reste de la théorie postprolétarienne de la révolution. Cette prise de distance est constitutive du corpus de Théorie Communiste dans son « actualisme » revendiqué ; mais elle ne fut cependant qu’un « entr’aperçu ». Un entr’aperçu qui fut plus opératoire que théorique, dans la mesure où il n’était évidemment pas possible à l’époque de déceler toutes les implications de la chose. suite en construction…
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