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Lire Hegel

 

I Le Systme scientifique du Vrai

 

 

A prigessione addo jsce, trase

 Proverbe napolitain[1]

 

41 La premire chose dire de la systmaticit de la thorie postproltarienne est quelle est conserve de la systmaticit marxienne telle quelle sexprime au bout du compte dans le syllogisme de la constitution en classe du proltariat ( 4) jy reviendrais prochainement , laquelle est la stricte continuation de la systmaticit hglienne dans le paradigme ouvrier de la rvolution ; la  philosophie comme systme de la science  se posant pour sa part comme achvement et ralisation de toute la pense occidentale dans son dualisme conscientiel (sparation du sujet et de lobjet rconcilis dans leur identit processuelle) Tout a vient donc de loin ! Enfin, la liaison entre la systmaticit postproltarienne et le paradigme ouvrier tient linachvement de la critique de celuici par cellel, en ce quelle laisse intouch son fond rationnel, cestЈdire, prcisment, sa systmaticit ( 7).

 

 1. Les philosophes ont seulement interprt le monde, ce qui importe, cest de la changer.  Depuis ce coup de clairon de Marx dans lultime thse sur Feuerbach, la philosophie est disqualifie dans le camps des thoriciens de la rvolution communiste au nom de son irrductible idalisme  Cest beau, mais a ne veut rien dire. Tel est le commentaire lapidaire dAlthusser sur cette dernire thse. Les philosophes , en effet,  ont tous voulu agir sur le monde, pour le faire avancer comme pour le faire rgresser ou le maintenir en son statu quo [2] Mais la philosophie reste un sujet tabou alors que tout le monde continu en faire , sans le vouloir, sans le savoir ou en se cachant les yeux et en se pinant le nez commencer par les thoriciens postproltariens qui, au travers de la conservation de la systmaticit spculative, sinscrivent de fait dans lhistoire de la philosophie occidentale.

2. Il est des poques o, dans lurgence des problmes rsoudre, on peut ne pas tre trs regardant sur lorigine des concepts que lon met en uvre et o le blanchiment de ceuxci ne pose pas de difficults dans la mesure o il sagit dune question de survie : la priode qui va de la fin des annes soixante la fin des annes soixante dix, au cours de laquelle saffirme la thorie postproltairnne de la rvolution, est lune de cellesci. Nous nen sommes plus l aujourdhui et il faudra bien aller voir de plus prs ce qui se passe depuis plus de deux millnaires dans la philosophie

 

42 Ce nest l que la faon extrieure de prendre la chose, donc limite ; mais on voit dj par cette mise en perspective le poids de lhritage (de lhypothque ?) que doit assumer la thorie postproltarienne de la rvolution et qui sengage dans sa critique.

 

Cest le paradigme ouvrier de la rvolution qui appelle la systmaticit comme schme logique de la thorie qui le soustend et non celleci qui constitue celuil, lequel sexplique par le rapport de classe qui caractrise la subordination formelle de la classe proltaire par la classe capitaliste ainsi que par des raisons de conjoncture politique et thorique (philosophiques) Jy reviendrais.

 

43 Hegel nest pas le premier prsenter sa philosophie comme systmatique : Aristote, Leibnitz et Kant lont fait avant lui, mais cette prsentation nest quune prtention dans la mesure o la pense de lՐtre quils proposent, bien loin dՐtre cette unit avec soimme constitutive de tout systme, comporte en ellemme la diffrence non surmonte (sous la forme de juxtaposition, de mlange ou de domination unilatrale) du dveloppement de ltre pens et du mouvement de la pense de cet tre. Le systme hglien est, au contraire, vritablement un systme et le systme, parce que en lui lordre des raisons de connatre et lordre des raisons dՐtre, le processus logique et le processus ontologique sont identiques (). [3]

 

44 Cest en ce sens que Hegel peut noncer dans la prface des Principes de la philosophie du doit son clbre Was vernnftig ist (ce qui est rationnel) das ist wirklich (est effectif) und was wirklich ist (et ce qui est effectif) das ist vernnftig (est rationnel.) [4]

Le terme wirklicht que lon a dabord traduit par rel , ici par effectif a une signification prcise chez Hegel : ce qui est effectif nest pas le rel au sens dune ralit donne abstraitement, cestЈdire faisant lobjet dune simple constatation empirique, sous la forme dun en soi immdiat, mais le rsultat dun processus rsultant dun agir efficient qui lui donne sens comme rsultat de son propre travail dՎlaboration, qui le fait accder leffectivit (wirklichkeit), au prix de la  mdiation , qui permet au contenu de dvelopper compltement ce quil est partir de luimme, donc de manire  immanente .

 

1. On verra une autre fois comment, en ce sens, le syllogisme marxien du Proltariat est lexpos dun tel procs deffectivit, moyennant le proltariat comme sujet politique dans son parti.

2. A part a, on ne saurait rduire cette formule, comme le font les Insomniaques, au slogan de Mai 68 Prenons nos dsirs pour des ralits [5] Marx est plus prs de la vrit hglienne lorsquil dclare :  jai toujours brav lopinion momentane du proltariat . Hegel nest ni un idaliste romantique ni un idaliste de la libert mais un idaliste spculatif, ce qui est compltement diffrent.

 

45 Cette affirmation fondamentale de lhglianisme permet de comprendre quil nest pas conforme lessence de la systmaticit dexposer ce quelle est de manire formelle, cestЈdire comme une mthode extrieure lobjet sur lequel elle sappliquerait : en tant que forme, elle suppose son contenu, lequel procde de sa mise en forme La systmaticit ne sexpose pas pour ellemme, elle seffectue, elle est tout de suite dans son contenu : pas de discours de la mthode pralable. Cest ainsi que pas plus Hegel que Marx ne se livrent une rflexion systmatique pour ellemme sur la mthode (et que la thorie postproltarienne ne soccupe de la question que du bout des lvres ou incidemment). Tout au plus peuton dire que le commencement et le terme du systme expos sont euxmmes systmatiques : la premire proposition est dj en ellemme son autosuppression en direction de la dernire, et la dernire la reconduction de la premire (circularit absolue du systme) [6], ou bien, dit autrement : le texte spculatif [synonyme de systmatique je vais y revenir] identifie, en ses propositions, chaque fois, son point de dpart et son point darrive, son commencement et sa fin, et par l sorganise, se configure en un tout [7] ; bref, la systmaticit cest la comprhension acheve de la fin en sa ncessit se prsupposant dans son origine. [8]

 

46 La systmaticit ne saurait tre un nouveau formalisme logique qui sapplique nimporte quelle reprsentation ; au contraire elle est intelligence, au sens latin du terme (intuslegere), cestЈdire lecture de lintrieur, du dedans, dmarche qui ncessite quon sabandonne la vie de lobjet, ou ce qui signifie la mme chose quon ait prsente et quon exprime la ncessit intrieure de cet objet. [9] Cette attitude thorique est fondatrice de la systmaticit lorsque Hegel reproche Kant sa manire de procder () consistant, au lieu de driver du concept les dterminations dun objet, le placer simplement sous un schma tout prt par ailleurs [10] et ainsi de ne pas saisir la logique qui est propre lobjet en ce que lobjet est en propre [11], formule que Marx reprend son compte pour lopposer Hegel luimme en le taxant dinconsquence dans la mesure ou, selon lui, a contrario du programme quil nonce il ne fait que  reconnatre partout les dterminations du concept logique [12] et non la logique propre ce quest lobjet cestЈdire les dterminations du concept logique. Cest pour cette raison que la systmaticit est ncessairement spculative, cestЈdire  miroir (speculum) pensant du concept mme immanent lՐtre [13] ou identit concrte de cet tre et dune pense qui na quՈ le reflter (speculum) en son dire. [14]

 

Pour cette raison la spculation hglienne, dans sa systmaticit, avant dՐtre une thorie de la contradiction est une pense de lidentit. Sur le fond, Hegel ne contrevient pas au principe de (non)contradiction (ou didentit) qui caractrise lentendement : il en fait au contraire un moment essentiel (mais qui doit tre dpass) de la Raison comme ncessit intrieure de lobjet (logique propre lobjet en ce que lobjet est en propre), rythme du tout organique .

 

47 La ncessit de la philosophie hglienne comme systme scientifique du vrai est la ncessit dune philosophie affirmant lidentit de lidentit soi quest le sens ternel de lՐtre (lՐtre est toujours identique luimme dans sa permanence) et de la diffrence davec soi quest lՐtre temporel du sens (cette permanence nexiste que dans ses formes temporelles diverses) ; cest ainsi que B. Bourgeois peut faire remarquer que dans le hglianisme  lidentit empite sur la diffrence (la raison est identit de lidentit et de la diffrence). [15] Dit autrement, la scientificit hglienne rside dans lidentit processuelle (au sens o elle nest pas simultane mais opre travers des mdiations) de lessence (identit) et de la forme (diffrence) de lՐtre vrai.

 

48 Cette thorie de lidentit pose immdiatement et cest fondamental une double ncessit : une ncessit dexistence, de fait, historique, chronologique puisque la raison ternelle dont le systme se veut la manifestation vraie est dans lhistoire ; une ncessit dessence, de sens, spculative, logicoontologique puisque ce qui se ralise historiquement ne fait que dployer le contenu de lun des moments de lautodtermination ternelle quest le sens rationnel. Il existe donc une troite intimit entre la ncessit historique et la ncessit logique qui fait la systmaticit scientifique, intimit d au fait que leurs expositions respectives se font cho comme expression dune mme ncessit totale de la Raison dans lEsprit absolu : la ncessit historique nexiste que logiquement et la ncessit logique quhistoriquement

Cette thorie de la double ncessit, corrlative de la thorie de lidentit, est certainement le point le plus oprationnel de la systmaticit spculative dans la mesure o il permet de travailler simultanment lhistoire et le concept, lhistoire dans son concept ou le concept dans son histoire et ainsi viter la fois le formalisme logique (que Hegel reproche Kant) puisque le sens est dans lhistoire de son objet , et lhistoricisme puisque lobjet dans son histoire et histoire de son sens.

 

1. Philosophie comme systme de la science ou comme systme scientifique du vrai , savoir vrai ,  systmaticit scientifique ou  spculative ,  encyclopdie des sciences philosophiques  Tout ces termes sont plus ou moins synonymes et simbriquent. Il est difficile de les isoler les uns des autres dans une dfinition unilatrale par dfinition, dans la mesure o ils nexistent que dans le passage de lun dans lautre.

2. La science cest le savoir vrai, cestЈdire le savoir de la totalit dans son advenir, donc le savoir concret (par opposition labstraction qui sort la chose de la totalit), le savoir de ce qui est, donc, rationnel. Savoir de la totalit elle a pour caractre dՐtre systmatique dans son expos de soimme, cestЈ-dire de tenir en permanence le tout dans le particulier, lidentique dans le dissemblable, le point de dpart dans le point darrive et rciproquement La science est ainsi ncessairement spculative dans la mesure o cette systmaticit existe comme vrit de lobjet luimme (et non un schma quon lui plaque dessus de lextrieur) ; et spculative elle ne peut tre que systmatique. Elle est enfin ncessairement encyclopdique, non comme somme au bout du compte ( la diffrence des encyclopdistes du XVIIIe sicle), comme rsultat, mais parce quelle vise a priori le savoir comme totalit organique : lncyclopdie est bien lencyclopdie des sciences, mais des sciences philosophiques, cestЈdire du savoir vrai.

 

49 Cela pourrait rester toutefois encore trop formel si lon ne dit pas que la ncessit totale dont il sagit (ncessit historique et logique)  implique lexistence dun Sujet dans lidentit duquel tout se rsout comme autodiffrenciation de son identit absolue : la science de lAbsolu est essentiellement un systme, crit Hegel, parce que le vrai concret existe seulement en se dveloppant en luimme, en se saisissant et se maintenant comme unit, cestЈdire comme totalit [16]. Sans Sujet, il ny a pas de systmaticit qui tienne , et pour cette raison la forme et le contenu sont identiques (ce qui revient dfinir la spculation, comme on vient de le voir) ou, si lon prfre, la forme est un aspect du processus essentiel, non sa figuration abstraite et sparable [17] : cest pourquoi il ny a aucune ncessit dappliquer de lextrieur au contenu concret le formalisme ; celuil est, en luimme, le passage dans celuici, lequel cependant, cesse dՐtre un tel formalisme extrieur, parce que la forme est le devenir indigne du contenu concret luimme [18] qui est quelque chose deffectif, un sujet, ou un advenir soimme. [19] ( 44)

 

50 Deux consquences essentielles dcoulent de ce qui prcde. Dabord le fait quil nest pas possible de distinguer, comme le fait Engels, la  mthode qui serait le  ct rvolutionnaire de la spculation hglienne, du systme qui serait son ct ractionnaire, mystifi ou, comme le dit Marx de dcouvrir dans la gangue mystique le noyau rationnel . Toute systmaticit embarque ncessairement sa nature spculative, cestЈdire son noyau rationnel qui nest pas, comme Marx feint de le croire, raison ratiocinante ou entendement, mais pense concevante de lunit, cestЈdire du Sujet se pensant luimme.

 

51 La seconde consquence porte sur ce que cela induit du point de vue du thoricien spculatif et de son activit thorique.

Le thoricien spculatif est littralement travers par sa spculation on a vu plus haut ( 46) quil doit sabandonner la vie de lobjet dont il nest pas l auteur  mais un simple vecteur singulier, modeste porteparole de la chose ellemme.

 

1. En ce sens Althusser a raison dՎcrire propos de la conception marxienne de la critique que  cՎtait le rel, la lutte de la classe ouvrire qui agissait comme vritable auteur (agent) de la critique du rel par luimme et que  lindividu nomm Marx Ҏcrivait pour cet auteur, infiniment plus grand que lui, pour lui mais dabord par lui, sous son insistance[20]

2. Bordiga, lorsquil crit : Il faut liminer la personne en tant que sujet. Le parti est le seul organe qui doive et soit capable de mener bien la tche de clarification et denrichissement [de la thorie, n.d.a.] [21], ne fait que raisonner en marxiste consquent.

 

52 De cette modestie dcoule deux attitudes. Jai dj voqu la premire comme refus de tout discours mthodologique pralable, laquelle il faut ajouter au niveau pratique le refus de toute utopie : pas plus que Hegel ne sest laiss aller dfinir un tat idal, Marx na dfinit ce que doit tre le communisme. La seconde attitude de cette modestie est limmodestie phnomnale du thoricien spculatif comme seconde nature : doublement lgitim par le fait quil ne parle pas de luimme mais ne fait quexposer la vie propre de son objet et que de ce fait il ne peut quexprimer la totalit (lobjet dans son trel, son advenir et son Autre), le systme expos est ncessairement unique, hgmonique et exclusif : il est forcment un systme clos.

 

Il en va ainsi du hglianisme qui se pose luimme comme rsolution de toute la pense occidentale depuis ses origines, contre toutes les philosophies qui lont prcd ; du  marxisme comme alpha et omga de la thorie de la rvolution communiste, contre tout ses concurrents thoriques et politiques passs et prsents ; des diffrents courants de la thorie postproltarienne comme  moment groupusculaire de celleci, les uns contre les autres mais des degrs dagressivit diffrents selon le niveau de systmaticit atteint.

 

53 Il faut insister sur une chose : il ny a de ncessit que systmatique ou rationnelle ou spculative, ce qui veut dire la mme chose cestЈdire que comme rythme intrieur du tout organique quest le Sujet en ses multiples dterminations. Dans cette ncessit qui est autodploiement, automouvement vers soi, autodtermination, identification soi le Sujet ne sort jamais essentiellement de luimme (sil saline ce nest que pour mieux se retrouver) dans la mesure o il sagit d  avoir la contradiction pour ne pas lՐtre  de se contredire pour ne pas tre contredit [22] : le devenir rationnel dans sa ncessit est un advenir, une identit processuelle ou un processus identitaire dans lequel la chose trouve son sens, cestЈdire se (re)trouve dans son concept. Je lai dj dit et je le rpte : sans Sujet, il ny a pas de systmaticit qui tienne, il ny a pas de pense qui soit en mesure de tenir la totalit : il ny a que le heurt de dterminations finies, donc pas de ncessit, seulement actions consquentes ou inconsquentes, des circonstances, une conjoncture particulire ( 32)

 

54 Chez Hegel cette situation de disparition du Sujet peut exister historiquement :  Le besoin de la philosophie, critil, [i.e. de la spculation rationnelle] ne peut natre quՈ des poques de crise lorsque la puissance de lunification disparat de la vie des hommes et les oppositions perdent leur rapport vivant et leur raction rciproque et deviennent indpendantes . La philosophie ne peut surgir que sur la base dune certaine situation historique et celleci  est la scission. La scission est lorigine du besoin de la philosophie [23].

Dans de telles priodes la Raison qui unifie sefface au profit de lentendement sparateur, mais ce nest que pour mieux prparer un nouveau triomphe de la Raison qui nabdique jamais : Souvent il semble que lesprit soublie, se perde ; mais lintrieur il est toujours en opposition avec luimme. Il est progrs intrieur comme Hamlet dit de lesprit de son pre : Bien travaill, vieille taupe ! jusquՈ ce quil trouve en luimme assez de force pour soulever la crote terrestre qui le spare du soleil (). Alors lՎdifice sans me, vermoulu, sՎcroule et lesprit se montre sous la forme dune nouvelle jeunesse. [24]

 

55 Un temps darrt nest pas larrt du temps. Le creux de la vague nest pas locan. Le Tout hglien nՎtait pas le Vrai et sa vrit nՎtait pas le Tout. Le rsultat nՎtait pas la fin. La taupe navait pas fini son travail. La ngativit sappellera dsormais Rvolution. Lorsque la Rvolution aura accompli son travail souterrain, alors, dit Marx, LEurope sautera de sa place et jubilera : Bien creus, vieille taupe !

LEsprit ne sՎtait pas oubli. [25]

 



[1] La procession, par o elle est sortie, elle rentre.

[2] Sur la pense marxiste, op. cit., pp. 2122.

[3] B. Bourgeois, Prsentation de Hegel, la Science de la Logique, d. Vrin, Paris 1970, p.9 je souligne.

[4] Cit in J.P. Lefebvre et P. Macherey, Hegel et la socit, d. PUF, Paris 1984, p. 15.

[5] Marx vs Stirner, d. lInsomniaque, Paris 1997, p. 12.

[6] B. Bourgeois, Commentaire de Hegel, Prface de la Phnomnologie de lEsprit , d. Vrin, Paris 1997, p. 227 je souligne.

[7] Ibid., p. 294.

[8] Ibid., p. 257 je souligne.

[9] Hegel, Prface la Phnomnologie de lesprit, op. cit., 53, p. 135.

[10] La Science de la logique, op. cit., p. 309.

[11] Critique du Droit Politique Hglien, d. Sociales, Paris 1975, p. 149.

[12] Ibid.

[13] B. Bourgeois, Commentaire, op. cit., p. 267.

[14] Ibid., p. 287.

[15] B. Bourgeois, Prsentation , op. cit., p. 34.

[16]Prcis de lEncyclopdie des sciences philosophiques, d. Vrin, Paris 1952, 14, p. 39 je souligne.

[17] I. Garro, Marx, une critique de la philosophie, d. du Seuil, Paris 2000, p. 123.

[18] Hegel, Prface de la Phnomnologie de lEsprit, op. cit., 56, p. 139 je souligne.

[19] Ibid., 20, p. 71 je souligne.

[20] Marx dans ses limites, in ҃crits philosophiques et politiques t. 1, d. Stock/Imec, Le Livre de poche, Paris 1994, p. 381.

[21] Bordiga et la passion du communisme, d. Spartacus, 1974, Srie B n58.

[22] B. Bourgeois, Hegel in Hustoire de la philosophe t.3, d. A. Colin, Paris 1997, p. 93.

[23] K. Papaioannou, Hegel, d. Presses Pocket, Paris 1962, p. 25.

[24] Hegel, Cours sur lHistoire de la philosophie, cit in  Papaioannou, op. cit., p. 119.

[25] K. Papaioannou in op. cit, p. 119