la Matérielle

lamaterielle@tiscali.fr

 

                 

 

Retour à la rubrique

                   
                     
                                       
                                         
   

THEORIE COMMUNISTE : 1977 – 1985

I – L’AFFIRMATION DU COURANT ACTUALISTE (1977 – 1978)

 

§ 1 – Cette période est certainement la plus riche et la plus productive de l’histoire de Théorie Communiste, la plus intéressante théoriquement ; de nombreuses pages sont essentielles et il faut relire tout ces numéros attentivement.


§ 2 – La problématique de Théorie Communiste s’y développe encore négativement, c’est–à–dire de façon dynamique et non comme un système positif fini. Mais c’est également ainsi qu’on le voit se constituer, à travers les deux « Sommes » successives que sont les numéros 2 (janvier 1979) et 5 (mai 1983), qui aboutissent à la « Somme des Sommes » que constitue le numéro 5 (mai 1985). Les introductions des numéros 2 (janvier 1979) et 5 (mai 1983) sont très importantes : la première dans la mesure où elle fonde définitivement la problématique du courant actualiste de la théorie postprolétarienne de la révolution dans son opposition au courant universaliste ; la seconde dans la mesure où elle établie un bilan du travail effectué jusque–là. Elle précède ainsi logiquement la « Somme de Sommes ».


§ 3 – La rupture de l’hiver 1979–1980 vit la grande majorité des membres du groupe le quitter sur la question de la nécessité de la restructuration et de la révolution (cf. l’introduction du numéro 3). Cette rupture se voulait radicale ; l’un de ses animateurs écrivait : « il faut parvenir à une élaboration positive différente qui implique l’abandon de ce qui a toujours été pour nous des concepts de base implicites qui restent encore des éléments communs de notre langage et de notre manière de concevoir les problèmes actuels, ce qui revient à poser de fait notre position comme une modalité différente de celle de TC. » (B. publié in Théorie Communiste numéro 16, mai 2000, p. 145). La rupture n’eût malheureusement pas de suites et ne réalisa pas le programme théorique annoncé ; cela joua certainement un rôle sur l’évolution ultérieure de la production théorique de Théorie Communiste.


                 
                                         
   

N°1 Avril 1977 : Le prolétariat 

 

                 
    Première partie : Le Travail          
Chap. 1 : La nécessité de l’aliénation
I – Les antinomies du travail aliéné
II – Aliénation et activité générique
             
Chap. 2 : Activité générique et procès d’autoprésupposition du travail              
I – L’objectivation comme travail
II – L’autoprésupposition du travail
             
  Deuxième partie : La révolution
Chap. 1 : Le travail se présuppose et se contredit
Chap. 2 : Le prolétariat
         
  I – Le prolétariat sujet du capital
II – Le prolétariat sujet du communisme
         
Chap. 3 : La production du communisme est pratique consciente du prolétariat          
I – L’autonégation du prolétariat
II – Le communisme est une production historique

Mai 1978 : Le programmatisme impossible (notes de Travail n°3)

Critique de TC 1 comme relevant encore de la problématique commune avec Négation. Des bienfaits de la “tautologie close” (Théorie Communiste) contre la “tautologie avec échappement explicatif” (Crise Communiste).
idem. RCR Fascicule I : La crise actuelle
(L’autoprésupposition de la dévalorisation).
Avec une Introduction qui revient sur le travail commun avec Négation.

 

 

II – LA CONSTRUCTION DU SYSTÈME (1979 – 1985)

 

         
 

N°2 Janvier 1979 : La production du communisme

• Introduction sur la décomposition du programmatisme : critique de Crise Communiste, d’Invariance, de la Guerre sociale, de Crise Communiste et d'Échanges, comme devant doubler la contradiction des rapports sociaux capitalistes par une contradiction universelle. Énoncé de ce qui sera le programme de travail définitif de Théorie Communiste.
• 4ème de couverture programmatique : « Il n’y a pas de rupture de continuité entre la lutte de classe telle qu’elle est le développement du capital et la révolution telle qu’elle est la production du communisme… »

I – L’exploitation : reproduction réciproque et contradictoire du prolétariat et du capital

             
  A – Le capital : rapport social de production
B – La contradiction entre le prolétariat et le capital
 
  II – Accumulation du capital et révolution
  A – La signification historique du capital
B – Le capital se manifeste dans le procès de son abolition : la lutte de classes
  III – La crise actuelle
A – La crise n’est pas restructuration du capital
B – Les trois phases de la crise

Ce n°2, qui fonde proprement Théorie Communiste dans sa problématique particulière actuelle, est la première « Somme ».

Hiver 1979 – 1980 : scission majoritaire de TC sur la question de la nécessité de la restructuration pour que soit possible la révolution (Texte publié dans TC 16)

 

 

N°3 Mars 1980

• Introduction : De TC2 à TC 3. La nécessité d’une restructuration du rapport entre les classes (critique des positions de la scission)
• Notes sur la restructuration du rapport entre le prolétariat et le capital
• Le programme : analyse des thèmes principaux de la pratique programmatique du prolétariat
• La décomposition du programmatisme et la lutte de classes de 1967 à 1975
• Le développement économique de la crise (1967 – 1975)
• Sur la révolution

4 Décembre 1981

Des luttes actuelles à la révolution

I – Crise d’un stade spécifique du rapport d’exploitation en domination réelle

             
1) Les axes de la baisse du taux de profit durant la phase inférieure de la domination réelle
2) Les luttes
 
II – Les limites de la lutte du prolétariat et la contre–révolution
    1) Les limites des luttes                
    a) L’intégration de la reproduction de la force de travail
b) Le syndicalisme
c) Le débordement des syndicats
d) L’auto–organisation
 
  2) La restructuration comme contre–révolution        
    a) Le procès de production immédiat
b) La combinaison sociale de la force de travail
c) Toute la classe capitaliste exploite toute la classe ouvrière
d) La science
e) L’internationalisation du capital
f) La reproduction de la force de travail
g) la monnaie
h) Le marché
       
  III – Restructuration et révolution              
1) Les luttes après 1975
2) Restructuration, signification historique du capital et communisme
3) Le prolétariat dans la révolution

• Réunion Juin 80 (Échanges.& Mouvement) : Notes sur la restructuration et le nouveau cycle de lutte – Compte rendu de la réunion

• Capital particulier, capital social et restructuration
Texte de déc. 79 de la scission (B.G.) critiquant TC 3 “Notes sur la restructuration…”

• Procès de production et restructuration (critique du texte précédent).N°5 Mai 1983 La production de la théorie communiste

 

N°5 Mai 1983 : La production de la théorie communiste

 

Introduction :

« Les points théoriques qui sont dorénavant acquis sont les suivants : la révolution comme auto–négation du prolétariat [TC reviendra sur cette notion comme étant encore prise dans la problématique du « programmatisme impossible » n.d.a.], la défense de la condition ouvrière comme limite, la théorisation et la critique du programmatisme, de la domination réelle et de la domination formelle, l’identité entre la contradiction prolétariat/capital et le développement du capital, l’identité entre ce qui fait du prolétariat une classe du mode de production capitaliste et de ce qui en fait une classe révolutionnaire, la compréhension de la période précédente comme cycle de luttes achevé. » (p. 4)


« Poursuivre le travail de reconnaissance de l’ancien cycle de luttes comme tel, et sa critique de façon fondamentale, c’était se marginaliser, car c’était accepter de ne se reconnaître dans aucun moment immédiat de la lutte de classes. » (p.6)


« Notre rapport à l’immédiateté des manifestations quotidiennes du mouvement social pourrait être qualifié de théorique : les moments particuliers de la lutte de classes sont compris comme une totalité au sein de laquelle ils s’impliquent mutuellement (limites d’un cycle ; retournement dans la contre–révolution ; nécessité du dépassement d’un cycle ; amorce d’un nouveau cycle ) et en cela tous sont posés comme nécessaires et moments du processus de la révolution se faisant, y compris le développement du capital (contre–révolution). » (p. 7)

 

       
I – La théorie est théorie de la lutte de classe
A/ Le théoricien orphelin
B/ Théorie communiste et procès de la lutte de classes
C/ Production théorique et cycle de luttes
     
II – Les impasses de la production théorique    
A/ La position normative
B/ L’humanité, alias le prolétariat, ou quand le prolétaire venge le chasseur paléolithique
C/ La domination réelle n’a pas d’histoire
D/ Fin du programmatisme, fin du prolétariat
     
III – Dynamique actuelle de la production théorique
A/ La restructuration base de la production théorique
B/ Bilan critique de l’ancien cycle
C/ Nouveau cycle de lutte et révolution
     

 

C’est la seconde « Somme »

 

 

N° 6 Mai 1985 Théorie Communiste : Synthèse


I – Le prolétariat classe révolutionnaire
II – La crise actuelle
III – L’ancien cycle de lutte
IV – Restructuration et nouveau cycle de luttes
V – Signification historique du capital et révolution


C’est la dernière « Somme », la « Somme des Sommes ». Après cela, il n’y aura plus de textes « Somme » à proprement parlé – ce qui ne signifie pas que Théorie Communiste ait abaondonné la systématicité spécuative.

.

III – LES ANNEES GALERES (1986 – 1995)

               
               
à suivre…